23.6.06

Samedi 24 juin

La chanson de Suzon
(Marie Laforêt : Mon amour, mon ami. Paroles : Eddy Marnay, musique: A.Popp. © 1967)

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi

Si j'en ai connu je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher faire des comparaisons
J'ai un cœur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je sais très bien pourquoi

On ne sait jamais jusqu'où ira l'amour

Et moi qui croyais pouvoir t'aimer toujours
Oui je t'ai quitté et j'ai beau résister
Je chante parfois à d'autres que toi
Un peu moins bien chaque fois

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

Suzon - Catherine : la dispute (à 48 minutes et 30 secondes)

C : Il est beau ?
S : Oui.
C : Tu as de la veine. Qu'est-ce qu'il fait?
S : Il travaille dans une banque .
C : La banque est à lui ?
S : Non.
C : Il a une voiture ?
S : Non.
C : Ben alors, il est fauché !
S : Tu crois encore que c'est l'argent qui fait le bonheur ?
C : Il a un frère ?
S : Non.
C : Dommage.
S : Arrête ! tu as tout le temps de penser à ça. C'est pas de ton âge.
C : Mon âge, mon âge ! Toujours le même refrain ! Mais pour qui me prenez vous, toutes. Je suis plus une enfant, moi, j'en ai marre. Alors faut pas lire, faut pas siffler dans la rue, faut pas lancer des pierres, faut pas fumer ! faut pas, faut pas, faut pas ! Comment tu oses me dire ça, toi, d'ailleurs, après ce qui t'est arrivé.
S : Je te disais ça gentiment, Catherine, pour pas que tu commettes les mêmes erreurs que moi, pour te protéger.
C : Protéger ? T'inquiète donc pas pour moi.


760- カッコイイの? - うん
761- 素晴らしい人よ - 良かったわね 何をやってる人なの?
762銀行員よ
763- 自分の銀行?- 違うわ
764- 車は持ってるの?- ううん765えっ? 貧乏なの?766まだお金が人を幸せにすると思ってるのね
767- 兄弟はいるの?- いないわ
768 最悪
769 彼氏をつくるのはまだ早すぎるわよ
770 まだ早い まだ早いって・・・いっつも同じ! 771 赤ちゃんじゃないのよ!
もう うんざりよ 772"読書はダメ 石を投げてはダメ タバコはダメ"
773"ダメ ダメ ダメ!"
774そんなことをしておいて私に何か教えられるの?
775 同じ間違いをして欲しくないから
守ってあげたいのよ
776私を? 私のことなら心配しないで

760 Is he handsome? -Yes.
761 I'm crazy about him.
-Lucky girl. What does he do?
762 He works in a bank.
763 His own bank? -No.
764 Does he have a car? -No.
765 What? Is he broke?
766 You still thinks money makes people happy?
767 Does he have a brother? -No.
768 Too bad.
769 You are much too young
for a boyfriend.
770 Too young... Always the same!
771 I'm not a baby anymore!
I'm sick of it.
772 "Don't read. Don't throw stones.
Don't smoke!
773 Don't, don't, don't!"
774 And you dare lecture me?
After what happened to you?
775 I don't want you to make the same mistakes.
I want to protect you.
776 Me? Don't you worry about me.

Inspecteur Catherine (à 50 minutes et 30 secondes)

C : En fait, c'est comme dans les romans policiers. Parmi nous, une ment et c'est elle l'assassin. Mais ce qui l'aide à se cacher c'est que les autres mentent aussi mais pour des raisons autres que le meurtre. Alors pour découvrir l'assassin, il va falloir que chacune d'entre nous dise SA vérité.

792 In detective novels it goes like this:
793 One of us is lying. That's the killer.
794 What helps her is other people lying, but for other reasons.
795 To find the murderer, we must all tell the truth.

792 探偵小説ではこうよ
793 私達の内の誰かが嘘をついてるそいつが犯人よ
794 それぞれの理由で他の人が嘘をつくことが犯人の助けになってるのよ
795 犯人を見つけるためには 皆が本当のことを言わないと

Gaby - Suzon : la révélation (55 minutes et 35 secondes)

S : Maman, dis-moi juste une seule chose : est-ce que Papa était mon vrai père ?
G : Laisse moi, je n'ai pas envie de parler de ça.
S : Maman, j'ai le droit de savoir. Tu as épousé papa lorsque tu étais enceinte. Dis-moi !
G : Mais ça n'a plus d'importance, tout ça. C'est du passé. Marcel t'a élevée comme si tu étais sa fille.
S : Qui est mon père ?
G : C'est un homme que j'ai aimé. Tu as ses yeux, ses pommettes aussi, ses expressions. parfois quand tu souris, je suis émue. Je te regarde et c'est lui que je vois à travers toi.
S : Où est-il maintenant ?
Il est mort avant ta naissance, un accident de voiture. Il n'y a pas eu un jour sans que je pense à lui. Et te voir - te voir près de moi - c'est à la fois une joie et une souffrance.


882 Tell me one thing.
883 Was daddy my real father?
884 I don't want to talk about that.
885 I have a right to know.
You were pregnant when you married daddy.
886 Tell me!
887 It doesn't matter anymore.
888 It's all in that past.
889 Marcel raised you like
his own daughter.
890 Who is my father?
891 A man I loved.
892 You have his eyes.
893 His cheek bones.
894 His face.
895 It often touches me when you smile.
896 I look at you, but I see him. In you.
897 Where is he now?
898 He died before you were born.
899 In a car accident.
900 I think about him every day.
901 Seeing you...
902 Having him so near me...
903 makes me happy and sad.


8821つだけ教えて
883パパは本当の父親なの?
884話したくないわ
885知りたいのパパと結婚したときは妊娠してたんでしょ
886教えて!
887もう話してもいいわね・・・
888昔のことよ
889マルセルは自分の娘みたいにあなたを可愛がったわ
890本当のパパは誰なの?
891愛してたあの人・・・
892彼の目にそっくりよ
893この頬骨
894この顔
895あなたの笑顔で思い出すわ
896あなたを見てるけど
あなたの中に彼を見てる
897何処にいるの?
898あなたが産まれる前に死んだわ
899交通事故だった
900毎日 彼のことを考えてた
901あなたを見てると・・・
902彼が側にいるような気がして・・・
903嬉しいけど悲しいの

16.6.06

Le dialogue du 17 juin

44:10

Suzon : Eh bien, ça ne fait plus de doute : l’assassin est parmi nous. et c’est forcément une de vous sept.
Catherine : Dites donc, inspecteur Suzon, vous avez oublié d’interroger quelqu’un.
Suzon : Qui ?
Catherine : Toi.
Suzon : Moi ?
Catherine : Oui, tu as passé en revue nos sept emplois du temps d’hier soir, mais tu as oublié de nous parler du tien.
Gaby : Enfin, Catherine, ne dis pas de bêtise, je suis allée chercher ta soeur à la gare ce matin.
Catherine : Erreur, chère maman, Suzon était dans la maison hier soir, je l’ai vue.
Suzon : Quand m’as-tu vue ?
Catherine : Cette nuit. J’ai ouvert ma porte et je t’ai vu entrer chez papa, il était quatre heures du matin.
Suzon : Je n’ai pas tué mon père, je le jure.
Gaby : mais enfin, Suzon, explique-toi. Cette révélation est bouleversante.
Suzon : j’ai pris le train avec un jour d’avance. Pendant la nuit, je suis passée par le service. Je suis entrée chez papa et je lui ai dit quelque chose de grave que je voulais qu’il soit le seul à savoir. S’il ne m’avait pas approuvée, je ne serais jamais revenue. Il a été merveilleux de gentillesse.
(- Au revoir, papa)
Il m’a promis son appui et il m‘a conseillé de retourner à la gare et de faire semblant d’arriver à l’heure prévue. Je lui obéis, c’est tout.
Gaby : Mais que lui as-tu dit ? Mais parle, ma chérie.
Suzon : je vais avoir un enfant, maman.

Louise : Madame ! Madame !
Gaby : mais que se passe-t-il, vous n’êtes pas partie chercher su secours ?
Louise : Mais c’est pas possible, la grille est bloquée, on ne peut pas sortir du parc, on est enfermées.

Catherine : J’aurais pas dû dire tout à l’heure que tu étais venue.
Suzon : Non, c’est rien, il fallait que maman sache.
Catherine : Alors, tu vas avoir un petit enfant ?
Suzon : Oui.
Catherine : Comment il est ton fiancé ? Il ressemble à papa ?
Suzon : Non. Il est grand, blond, avec des yeux verts.

9.6.06

Le dialogue du 10 juin

S : Chanel, à quelle heure es-tu partie ?
C : J’ai pas regardé, c’était autour de minuit.
S : Avant ou après le tilleul ?
C :Vers ce moment-là. J’ai entendu Monsieur le commander et je suis partie tout de suite après.
S : Combien de temps après ?
C :Je ne sais plus, cinq, dix minutes environ. Le temps de mettre un peu d’ordre dans la cuisine. Surtout que Louise a voulu faire le tilleul et le monter elle-même.
G : Pourquoi teniez-vous à monter le tilleul vous-même, Louise ?
L : Monsieur me l’avait commandé à moi, c’était normal.
G : Je commence à voir clair dans votre jeu, ma fille.
Comme Madame voudra, mais je préfère être accusée de vice que de meurtre.
G : Mais les deux ne sont pas incompatibles : vicieuse et meurtrière, ça vous va comme un gant, non. ?
S : Maman, pas d’insinuation gratuite. Bon. Il ne me reste plus qu’à vous deman-der où vous étiez, vous, hier Pierrette.
P : Je suis allée faire une visite personnelle qui ne regarde que moi et qui n’a au-cun rapport avec ce qui nous bouleverse.
G : Vous n’avez donc pas vu Marcel hier soir, c’est certain ?
P : Oui, c’est certain.
G : Alors, jusqu’à preuve du contraire, vous êtes la dernière personne à avoir vu mon mari vivant, Louise.
L : C’est grave ? Vous m’accusez de meurtre ?
G : Oui. Absolument.
L :J’aime pas les ennuis. Je préfère tout dire. Excusez-moi, mademoiselle Pierrette, mais il le faut.
P : Je m’y attendais.
L : Voilà, quand j’ai monté le tilleul à Monsieur, sa sœur Pierrette était avec lui.
G : Pierrette, vous avez donc menti. Qu’êtes-vous venue faire chez mon mari hier soir ?
P :Je suis venue bavarder avec mon frère, j’avais le cafard.
G : Et pourquoi la conversation a-t-elle été bruyante ? Vous vous disputiez ?
P : Non. On riait même.
G : Et ma mère qui disait avoir reconnu ma voix ! Joli témoignage !
S : Louise, vous avez donc assisté à la conversation entre mon père et Pierrette ?
L :Non je suis partie tout de suite en emportant le plateau.
G : Et vous Pierrette, qu’avez-vous fait après le départ de Louise ?
P : Rien, on a parlé et j’ai quitté mon frère quelques minutes plus tard.
L : Oui, ça je peux le jurer. J’ai vu mademoiselle Pierrette passer devant la fenêtres de la cuisine.