9.7.06

Toi jamais

La chanson que chante Catherine Deneuve s'appelle Toi jamais. C'est une chanson de Sylvie Vartan.
(Ce qui est amusant, c'est de penser que pour les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy avait d'abord pensé à Sylvie Vartan pour le rôle de Geneviève.)

Ils veulent m'offrir des voitures
Des bijoux et des fourrures
Toi jamais
Mettre à mes pieds leur fortune
Et me décrocher la lune
Toi jamais
Et chaque fois
Qu'ils m'appellent
Ils me disent que je suis belle
Toi jamais
Ils m'implorent et ils m'adorent
Mais pourtant je les ignore
Tu le sais

  • They want to buy me cars Jewels and fur coats
  • You never!
  • They promise me a fortune
  • And also the moon
  • You never:
  • And every time they call
  • They tell me I'm beautiful
  • You never:
  • They prey to me and worship me
  • Yet I ignore them
  • You know

Homme,
Tu n'es qu'un homme
Comme les autres
Je le sais
Et comme
Tu es mon homme
Je te pardonne
Et toi jamais

  • Man, you're a man like any man
  • I know
  • And because you're my man,
  • I forgive you
  • You never

Ils inventent des histoires
Que je fais semblant de croire
Toi jamais
Ils me jurent fidélité
Jusqu'au bout de l'éternité
Toi jamais
Et quand ils me parlent d'amour
Ils ont trop besoin de discours
Toi jamais
Je me fous de leur fortune
Qu'ils laissent là
Où est la lune
Sans regret

  • They make up stories
  • And I pretend to believe them You never
  • They promise to be faithful forever You never
  • And when they tell me they love me
  • They need too many words You never
  • I don't care for their fortune
  • Let them send that to the moon Without regret!

Homme,
Tu n'es qu'un homme
Comme les autres
Je le sais
Et comme
Tu es mon homme
Je te pardonne
Et toi jamais

  • Man, you're a man like any man I know
  • And because you're my man
  • I forgive you
  • You never

車を貢ぐ男
宝石や毛皮を貢ぐ男
あなたは違う
幸せを約束する男
月もくれる男
あなたは違う
いつも同じことを言う男
"綺麗だね"
あなたは違う
私の餌食になって愛で盲目になってる男
そんな男はお断り
あなたはわかってるわ
ああ 他の男と変らないあなた
わかってる
だから私の男なの わかってるわ
あなたは違う
話を作る男
それを信じるふりをする私
あなたは違う
永遠の忠実を誓う男
あなたは違う
愛を告げるときに
余計な言葉が多い男
あなたは違う
お金なんて愛してないの
そんなものは月に送ってしまえ
後悔はしないわ!
ああ 他の男と変らないあなた
わかってる
だから私の男なの
わかってるわ
あなたは違う

23.6.06

Samedi 24 juin

La chanson de Suzon
(Marie Laforêt : Mon amour, mon ami. Paroles : Eddy Marnay, musique: A.Popp. © 1967)

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi

Si j'en ai connu je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher faire des comparaisons
J'ai un cœur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je sais très bien pourquoi

On ne sait jamais jusqu'où ira l'amour

Et moi qui croyais pouvoir t'aimer toujours
Oui je t'ai quitté et j'ai beau résister
Je chante parfois à d'autres que toi
Un peu moins bien chaque fois

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

Suzon - Catherine : la dispute (à 48 minutes et 30 secondes)

C : Il est beau ?
S : Oui.
C : Tu as de la veine. Qu'est-ce qu'il fait?
S : Il travaille dans une banque .
C : La banque est à lui ?
S : Non.
C : Il a une voiture ?
S : Non.
C : Ben alors, il est fauché !
S : Tu crois encore que c'est l'argent qui fait le bonheur ?
C : Il a un frère ?
S : Non.
C : Dommage.
S : Arrête ! tu as tout le temps de penser à ça. C'est pas de ton âge.
C : Mon âge, mon âge ! Toujours le même refrain ! Mais pour qui me prenez vous, toutes. Je suis plus une enfant, moi, j'en ai marre. Alors faut pas lire, faut pas siffler dans la rue, faut pas lancer des pierres, faut pas fumer ! faut pas, faut pas, faut pas ! Comment tu oses me dire ça, toi, d'ailleurs, après ce qui t'est arrivé.
S : Je te disais ça gentiment, Catherine, pour pas que tu commettes les mêmes erreurs que moi, pour te protéger.
C : Protéger ? T'inquiète donc pas pour moi.


760- カッコイイの? - うん
761- 素晴らしい人よ - 良かったわね 何をやってる人なの?
762銀行員よ
763- 自分の銀行?- 違うわ
764- 車は持ってるの?- ううん765えっ? 貧乏なの?766まだお金が人を幸せにすると思ってるのね
767- 兄弟はいるの?- いないわ
768 最悪
769 彼氏をつくるのはまだ早すぎるわよ
770 まだ早い まだ早いって・・・いっつも同じ! 771 赤ちゃんじゃないのよ!
もう うんざりよ 772"読書はダメ 石を投げてはダメ タバコはダメ"
773"ダメ ダメ ダメ!"
774そんなことをしておいて私に何か教えられるの?
775 同じ間違いをして欲しくないから
守ってあげたいのよ
776私を? 私のことなら心配しないで

760 Is he handsome? -Yes.
761 I'm crazy about him.
-Lucky girl. What does he do?
762 He works in a bank.
763 His own bank? -No.
764 Does he have a car? -No.
765 What? Is he broke?
766 You still thinks money makes people happy?
767 Does he have a brother? -No.
768 Too bad.
769 You are much too young
for a boyfriend.
770 Too young... Always the same!
771 I'm not a baby anymore!
I'm sick of it.
772 "Don't read. Don't throw stones.
Don't smoke!
773 Don't, don't, don't!"
774 And you dare lecture me?
After what happened to you?
775 I don't want you to make the same mistakes.
I want to protect you.
776 Me? Don't you worry about me.

Inspecteur Catherine (à 50 minutes et 30 secondes)

C : En fait, c'est comme dans les romans policiers. Parmi nous, une ment et c'est elle l'assassin. Mais ce qui l'aide à se cacher c'est que les autres mentent aussi mais pour des raisons autres que le meurtre. Alors pour découvrir l'assassin, il va falloir que chacune d'entre nous dise SA vérité.

792 In detective novels it goes like this:
793 One of us is lying. That's the killer.
794 What helps her is other people lying, but for other reasons.
795 To find the murderer, we must all tell the truth.

792 探偵小説ではこうよ
793 私達の内の誰かが嘘をついてるそいつが犯人よ
794 それぞれの理由で他の人が嘘をつくことが犯人の助けになってるのよ
795 犯人を見つけるためには 皆が本当のことを言わないと

Gaby - Suzon : la révélation (55 minutes et 35 secondes)

S : Maman, dis-moi juste une seule chose : est-ce que Papa était mon vrai père ?
G : Laisse moi, je n'ai pas envie de parler de ça.
S : Maman, j'ai le droit de savoir. Tu as épousé papa lorsque tu étais enceinte. Dis-moi !
G : Mais ça n'a plus d'importance, tout ça. C'est du passé. Marcel t'a élevée comme si tu étais sa fille.
S : Qui est mon père ?
G : C'est un homme que j'ai aimé. Tu as ses yeux, ses pommettes aussi, ses expressions. parfois quand tu souris, je suis émue. Je te regarde et c'est lui que je vois à travers toi.
S : Où est-il maintenant ?
Il est mort avant ta naissance, un accident de voiture. Il n'y a pas eu un jour sans que je pense à lui. Et te voir - te voir près de moi - c'est à la fois une joie et une souffrance.


882 Tell me one thing.
883 Was daddy my real father?
884 I don't want to talk about that.
885 I have a right to know.
You were pregnant when you married daddy.
886 Tell me!
887 It doesn't matter anymore.
888 It's all in that past.
889 Marcel raised you like
his own daughter.
890 Who is my father?
891 A man I loved.
892 You have his eyes.
893 His cheek bones.
894 His face.
895 It often touches me when you smile.
896 I look at you, but I see him. In you.
897 Where is he now?
898 He died before you were born.
899 In a car accident.
900 I think about him every day.
901 Seeing you...
902 Having him so near me...
903 makes me happy and sad.


8821つだけ教えて
883パパは本当の父親なの?
884話したくないわ
885知りたいのパパと結婚したときは妊娠してたんでしょ
886教えて!
887もう話してもいいわね・・・
888昔のことよ
889マルセルは自分の娘みたいにあなたを可愛がったわ
890本当のパパは誰なの?
891愛してたあの人・・・
892彼の目にそっくりよ
893この頬骨
894この顔
895あなたの笑顔で思い出すわ
896あなたを見てるけど
あなたの中に彼を見てる
897何処にいるの?
898あなたが産まれる前に死んだわ
899交通事故だった
900毎日 彼のことを考えてた
901あなたを見てると・・・
902彼が側にいるような気がして・・・
903嬉しいけど悲しいの

16.6.06

Le dialogue du 17 juin

44:10

Suzon : Eh bien, ça ne fait plus de doute : l’assassin est parmi nous. et c’est forcément une de vous sept.
Catherine : Dites donc, inspecteur Suzon, vous avez oublié d’interroger quelqu’un.
Suzon : Qui ?
Catherine : Toi.
Suzon : Moi ?
Catherine : Oui, tu as passé en revue nos sept emplois du temps d’hier soir, mais tu as oublié de nous parler du tien.
Gaby : Enfin, Catherine, ne dis pas de bêtise, je suis allée chercher ta soeur à la gare ce matin.
Catherine : Erreur, chère maman, Suzon était dans la maison hier soir, je l’ai vue.
Suzon : Quand m’as-tu vue ?
Catherine : Cette nuit. J’ai ouvert ma porte et je t’ai vu entrer chez papa, il était quatre heures du matin.
Suzon : Je n’ai pas tué mon père, je le jure.
Gaby : mais enfin, Suzon, explique-toi. Cette révélation est bouleversante.
Suzon : j’ai pris le train avec un jour d’avance. Pendant la nuit, je suis passée par le service. Je suis entrée chez papa et je lui ai dit quelque chose de grave que je voulais qu’il soit le seul à savoir. S’il ne m’avait pas approuvée, je ne serais jamais revenue. Il a été merveilleux de gentillesse.
(- Au revoir, papa)
Il m’a promis son appui et il m‘a conseillé de retourner à la gare et de faire semblant d’arriver à l’heure prévue. Je lui obéis, c’est tout.
Gaby : Mais que lui as-tu dit ? Mais parle, ma chérie.
Suzon : je vais avoir un enfant, maman.

Louise : Madame ! Madame !
Gaby : mais que se passe-t-il, vous n’êtes pas partie chercher su secours ?
Louise : Mais c’est pas possible, la grille est bloquée, on ne peut pas sortir du parc, on est enfermées.

Catherine : J’aurais pas dû dire tout à l’heure que tu étais venue.
Suzon : Non, c’est rien, il fallait que maman sache.
Catherine : Alors, tu vas avoir un petit enfant ?
Suzon : Oui.
Catherine : Comment il est ton fiancé ? Il ressemble à papa ?
Suzon : Non. Il est grand, blond, avec des yeux verts.

9.6.06

Le dialogue du 10 juin

S : Chanel, à quelle heure es-tu partie ?
C : J’ai pas regardé, c’était autour de minuit.
S : Avant ou après le tilleul ?
C :Vers ce moment-là. J’ai entendu Monsieur le commander et je suis partie tout de suite après.
S : Combien de temps après ?
C :Je ne sais plus, cinq, dix minutes environ. Le temps de mettre un peu d’ordre dans la cuisine. Surtout que Louise a voulu faire le tilleul et le monter elle-même.
G : Pourquoi teniez-vous à monter le tilleul vous-même, Louise ?
L : Monsieur me l’avait commandé à moi, c’était normal.
G : Je commence à voir clair dans votre jeu, ma fille.
Comme Madame voudra, mais je préfère être accusée de vice que de meurtre.
G : Mais les deux ne sont pas incompatibles : vicieuse et meurtrière, ça vous va comme un gant, non. ?
S : Maman, pas d’insinuation gratuite. Bon. Il ne me reste plus qu’à vous deman-der où vous étiez, vous, hier Pierrette.
P : Je suis allée faire une visite personnelle qui ne regarde que moi et qui n’a au-cun rapport avec ce qui nous bouleverse.
G : Vous n’avez donc pas vu Marcel hier soir, c’est certain ?
P : Oui, c’est certain.
G : Alors, jusqu’à preuve du contraire, vous êtes la dernière personne à avoir vu mon mari vivant, Louise.
L : C’est grave ? Vous m’accusez de meurtre ?
G : Oui. Absolument.
L :J’aime pas les ennuis. Je préfère tout dire. Excusez-moi, mademoiselle Pierrette, mais il le faut.
P : Je m’y attendais.
L : Voilà, quand j’ai monté le tilleul à Monsieur, sa sœur Pierrette était avec lui.
G : Pierrette, vous avez donc menti. Qu’êtes-vous venue faire chez mon mari hier soir ?
P :Je suis venue bavarder avec mon frère, j’avais le cafard.
G : Et pourquoi la conversation a-t-elle été bruyante ? Vous vous disputiez ?
P : Non. On riait même.
G : Et ma mère qui disait avoir reconnu ma voix ! Joli témoignage !
S : Louise, vous avez donc assisté à la conversation entre mon père et Pierrette ?
L :Non je suis partie tout de suite en emportant le plateau.
G : Et vous Pierrette, qu’avez-vous fait après le départ de Louise ?
P : Rien, on a parlé et j’ai quitté mon frère quelques minutes plus tard.
L : Oui, ça je peux le jurer. J’ai vu mademoiselle Pierrette passer devant la fenêtres de la cuisine.

30.5.06

Samedi 3 juin - dialogue

39:20 à 41:30

S: Bien. Si nous voulons y voir clair, il s'agit maintenant de savoir ce que, toutes, nous avons fait cette nuit. Maman, où étais-tu?
G : Mais je te l'ai déjà dit : dans ma chambre.
S : En es-tu sortie ?
G : Non. Enfin, si, une fois, Je suis allée voir si Catherine allait bien, il m'avait semblé entendre sa porte claquer. Elle lisait tranquillement et je me suis recouchée.
S: Catherine, tu t'es levée ?
C : Oui, pour aller au petit coin quand maman a dû m'entendre. J'ai vu personne.
S : tu n'as rien entendu
C : Tu sais j'étais dans mon bouquin, j'ai pas fait attention. Tante Augustine à un moment m'a dit d'éteindre.
A : Et tu m'as répondu un gros mot. Petite peste !
C : Aïe ! Tu vas me le payer. Dis-moi Suzon, j'ai oublié de dire quelque chose. Quand je me suis recouchée, j'ai entendu un drôle de bruit, j'ai regardé chez tante Augustine par le trou de la serrure, et je l'ai vue devant sa glace avec quelque chose dans les mains qui brillait. Sur le moment je n'ai pas réagi, à présent j'en suis sûre : c'était un couteau qu'elle aiguisait.
A : Sale menteuse ! Ce que je tenais à la main était mon peigne, blanc, en nacre, que je nettoyais.
G : A trois heures du matin !
A : Y a pas d'heure pour les peignes. D'ailleurs si vous le voulez, je peux aller le chercher.
S : Mais non, Augustine, nous te croyons, c'est pas la peine. Tu nous a dit être allée cinq fois dans la salle de bains, n'est-ce pas ?
A : Oui.
S : Tu as rencontré quelqu'un ?
A : Personne.
G : Tu as dit que tu avais entendu maman se lever.
A : Oui. C'est exact.
G : Maman, puisque tu sembles avoir retrouvé l'usage de tes jambes, tu t'es levée ?
M : Non.
A : Oh, oh !
M : Ah si, je me suis levée vers une heure du matin pour descendre chercher dans le salon le reste de laine pour mon tricot. Il m'a semblé entendre des éclats de voix venant de chez Marcel. Je n'ai pas pu distinguer qui criait, je ne m'en suis pas inquiétée, j'ai pensé que c'était toi, Gaby.
G : Tu as entendu crier et tu as pensé que c'était moi ! Merci.
S : Bon. Louise, avez-vous quelque chose à nous dire sur ces éclats de voix venant de chez mon père ?
L : Non. Quand j'ai monté le tilleul à minuit, monsieur était seul.S : Avez-vous rencontré quelqu'un ?
L : Oui, mademoiselle Augustine.
S : Augustine, tu nous avais bien dit que tu n'avais rencontré personne ?
A : Ah ben j'avais oublié, j'allais boire.
G : Tu étais allé rôder plutôt du côté de la chambre de Marcel. Que s'est-il passé ?
S : Tu l'aurais su maman, si tu ne faisais pas chambre à part.
G : Etre jugé ainsi par ses enfants, c'est intolérable.
P : C'est pour cette raison, ma belle, que je n'en ai jamais fait.
G : Oh dites plutôt qu'aucun homme ne vous a demandé d'être la mère de ses enfants.

29.5.06

Samedi 3 juin, chanson

Voici la chanson que chante Fanny Ardant (Pierrette).

A quoi sert de vivre libre

Et moi la fille libérée
Confondant le jour et la nuit
Pratiquant l'amour buissonnier
Comme un défi
Oui moi j'éprouve quelquefois
L'envie d'être apprivoisée
D'arrêter mon cinéma
Et de tout partager

A quoi sert de vivre libre
Quand on vit
Sans amour
A quoi sert de vivre libre
Quand on vit
Sans amour

J'ai eu des plaisirs d'occasion
Et des projets au singulier
Mais quand arrive l'addition
Il faut payer
Et toi qui es plus fou que moi
Tu m'apprends à t'attendre
A trembler de peur et de joie
En espérant ton pas

A quoi sert de vivre libre
Quand on vit
Sans amour
A quoi sert de vivre libre
Quand on vit
Sans amour
A quoi sert de vivre libre
Quand on vit
Sans amour

... et les sous-titres japonais

私は自由な少女
昼と夜で別の顔
愛はゲーム
私は愛の支配者
でも あの天気の良かった日
愛に落ちたの
遊びは止めて
何もかも分かち合う
自由である為に何をしよう
何も無いなら
愛しましょう
自由である為に何をしよう
何も無いなら
愛し_ワしょう
何気ない喜びと
時々の特別な喜び
でも強い感情に押し動かされたら
あなたは私に貢ぐのよ
そんな あなたは私よりも愚かな人
あなたに我慢と
羨望の気持ちを教えられたわ
あなたは私のモノ
自由である為に何をしよう
何も無いなら
愛されましょう
自由である為に何をしましょう
何も無いなら
愛されましょう

22.5.06

Pour le 27 mai

Voici le résumé de ce qui se passe entre ce que nous avons vu samedi dernier et ce que nous verrons samedi prochain.
  1. Chanel pense que l'assassin n'est pas un homme mais une femme.
  2. Augustine et Gaby se disputent. Augustine lui dit : "tu me soupçonnes parce que tu me détestes". Gaby lui répond : "non, tu m'es indifférente".
  3. Comme toujours la grand-mère leur dit "calmez-vous, mes petites filles". Gaby menace de dire des choses à la police.
  4. Pour Gaby, Augustine est dévorée de haine parce que Gaby est belle et riche alors qu'Augustine est laide et pauvre. De colère, Augustine casse un vase et menace de se suicider en avalant tous ses cachets pour le coeur d'un seul coup.
  5. Mamy se lève de son fauteuil et marche !
  6. Suzon demande à sa mère si Augustine et Mamy s'entendaient bien avec Marcel. Quelquefois Mamy et Marcel se disputaient car elle ne voulait pas lui donner ses titres dont Marcel avait besoin pour ses affaires.
  7. D'après Gaby, Marcel "ne pouvait pas les voir, il a toujours aimé la jeunesse".
  8. Suzon interroge Louise. Elle lui demande si elle est certaine du silence des chiens pendant la nuit. Elle en est certaine car elle a mal dormi.
  9. Elle dit que "Monsieur avait mauvaise mine quand elle lui a apporté sa tisane" vers minuit. Gaby est étonné car Marcel ne boit jamais de tisane.
  10. Catherine lui demande pourquoi le plateau de la tisane n'était plus dans la chambre. Louise ne répond pas parce que Mamy crie parce qu'elle ne peut pas calmer Augustine.
  11. Suzon continue à questionner Louise. Quand elle a fait le tilleul, Chanel venait de partir. Elle habite dans le pavillon, au fond du jardin.
  12. Après sa journée de travail, elle joue aux cartes avec Pierrette, la soeur de Marcel.
  13. Louise le sait parce que Mamy le lui a dit un jour où elle avait "un petit coup dans le nez".
  14. Catherine demande à Chanel si elle reçoit des visites. Chanel lui dit que ça fait dix ans qu'elle n'en a pas reçu.
  15. Pour Chanel, Louise est une fille qui passe de place en place avec l'espoir de coucher avec le patron.
  16. Mamy confie à Suzon : elle lui dit qu'elle a proposé de donner ses titres à Marcel mais que celui-ci les a refusés, mais que deux avant, on les lui a volés.
  17. Mais Augustine ne la croit pas, elle pense que Mamy les a vendues en cachette pour ne pas lui donner sa part.
  18. Puis elle accuse Gaby de les avoir volés pour les offrir à quelqu'un. Elles se battent.
  19. Gaby part chercher le commissaire.

14.5.06

Pour le samedi 20 mai

D'abord une grande nouvelle :
vous pouvez désormais consulter les sous-titres du film sur Internet. Sous-titres anglais : http://www.writely.com/View.aspx?docid=bdgh6f4fb4tp6

____________________

Voici le résumé de ce qui se passe entre la scène que nous avons vue le 13 mai et celle que nous verrons le 20 mai.

Marcel est mort dans son lit avec un couteau planté dans le dos.
Gaby s'évanouit.
On apprend que Monsieur avait demandé le couteau à Chanel la veille au soir pour découper du carton.
Il faut appeler la police. Suzon téléphone.Mais le fil du téléphone est coupé.
Louise fait remarquer que les chiens n'ont pas aboyé de la nuit. Si personne n'est venu de l'extérieur, ça veut dire que l'assassin est dans la maison.
On se réunit autour de la table. Suzon demande qui a téléphoné la dernière. C'est Chanel. Vers 7h30 le matin, elle a commandé de la viande chez le boucher, mais il n'a pas pu livrer à cause de la neige.
Suzon en conclut qu'à 7 heures et demie l'assassin était encore dans la maison et qu'il coupé les fils du téléphone après.
Suzon demande ensuite à sa mère de lui parler des affaires de son père. Gaby n'était pas très au courant des histoires d'argent. Marcel ne lui en parlait pas.
Augustine précise qu'il était bien secondé par Monsieur Farnoux. Suzon ne le connaît pas ce nom. Gaby lui rappelle que c'est le nouvel associé de son père à l'usine.
D'après Gaby, Farnoux n'est venu qu'une fois ou deux à la maison et qu'ils ne le fréquente pas, ou très peu.
Augustine semble sceptique.Louise dit que quand Monsieur Farnoux est venu à la maison, les chiens l'avaient bousculé et qu'ils avaient aboyé car ils avaient senti qu'il avait lui-même un chien.Suzon demande alors qui hérite des biens de son père. (14:08)

______________________

Le 20 mai, on s'intéressera plus particulièrement au dialogue suivant :

214 Maman, qui hérite des biens de Papa ?
215 Moi. Enfin, je veux dire nous. Dans ces cas-là, on vend l’usine et on partage entre la femme et les enfants, La moitié pour la femme et… mais les notaires savent très bien tout ça.
220 Catherine, va me chercher un mouchoir.
Oui, maman.
221 Et il va falloir aussi prévenir la sœur de papa.
La sœur de ton père ? Mais quelle idée ! Une femme pareille !
223 Mais oui, maman, tu m’as écrit qu’elle était venue s’installer dernièrement dans une maison près du village.
Tu sais pourquoi ?
225 Mais je ne sais pas, sans doute dans l’espoir de renouer avec Marcel.
Après la vie de débauche qu’elle a menée à Paris, elle penserait qu’elle trouverait refuge auprès de son frère, riche.
Dieu merci, cette fille n’a jamais mis les pieds dans notre maison.
229 C’est affreux, je pars pendant un an et quand je rentre papa est mort, assassiné.
Aujourd’hui je vois tout avec des yeux neufs. C’est incroyable comme en un an les visages changent.
234 Tu trouves que j’ai vieilli ?
235 Mais non maman, tu es toujours aussi belle malgré les années qui passent.
238 Peut-être. Et cette catastrophe se chargera bien de me donner mon âge.
Ah mon Marcel ! Nous nous entendions si bien…
239 Nous étions tendrement unis.
242 Au point de faire chambre à part !


29.4.06

Jeu de massacre

La dernière fois, en cours, on a parlé de "jeu de massacre" .
Voici une image, que j'ai trouvée sur Google Images, en cherchant l'expression "jeu de massacre".
On a aussi parlé de "panier de crabes" pour qualifier la famille de Huit femmes.
Voici l'explication de cette expression (familière) dans le Trésor de la langue française :

5.4.06

Samedi 8 avril

On voit d'abord un rideau de perles, de fausses perles, qui brillent.
Puis le nom des actrices apparaît, chacun associé à une fleur.
Pour Chanel, c'est un tournesol. Pour Catherine, une marguerite... (je ne connais pas le nom des autres fleurs !)

On voit paysage de neige. Le parc d'une maison entouré d'un mur. On entend des cris de corbeaux, puis le cri d'autres oiseaux.
On s'approche de la porte de la maison, une biche (ou un daim ?) mange les branches des arbres plantés contre le mur de la maison.
On entend une musique sirupeuse, d'autrefois, qui rappelle l'époque hollywoodienne, un cinéma dépassé.

Puis on entend le bruit d'une voiture.

Changement de plan : on est à l'intérieur de la maison.
On voit, à travers la fenêtre, une jeune fille en rouge (robe rouge, chapeau rouge) qui ouvre le coffre d'une voiture et en sort une valise rouge (écossaise) et qui dit : j'y vais maman.

Elle entre dans la maison, elle vient vers nous, s'approche de sa grand-mère, qui est endormie sur un fauteuil roulant, qu'on entend ronfler.
La grand-mère se réveille. La jeune fille s'appelle Suzon. Elle demande si elle est fatiguée et comment vont ses jambes. La grand-mère répond que ça dépend des jours mais que le plus pénible ce n'est pas la douleur, mais c'est de se sentir à charge. Suzon lui répond dis pas ça, Mamie, tu sais bien que nous t'aimons tous profondément et puis c'est normal de s'entraider en famille.

A ce moment, arrive Chanel. Elles se jettent dans les bars l'une de l'autre. Chanel dit : C'est bon de retrouver notre Suzon. Et sa mère (qui s'appelle Gaby) répond : Elle est magnifique, n'est-ce pas ?

On comprend dans la suite du dialogue que Suzon fait des études en Angleterre et qu'elle est rentrée pour les vacances de Noël. On apprend que son père dort encore, parce que, d'après la grand-mère, il a travaillé tard la veille dans sa chambre. Deux fois, on précise qu'il a demandé qu'on ne le réveille pas.

Suzon est heureuse de retrouver sa chère vieille maison. Mais Gaby lui répond qu'avec toute cette neige qui est tombée, on se croirait au fin fond de la Sibérie et que c'est d'un ennui à mourir.
Un nouveau personnage apparaît : Louise, la nouvelle femme de ménage. Suzon s'approche d'elle mais Louise refuse de lui serrer la main, elle reste froide et distante. Elle lui dit : J'espère que Mademoiselle a fait un bon voyage.

Suzon semble intriguée par Louise. Elle demande : Elle vient d'où cette fille ?

Personnage suivant, dans l'ordre d'entrée en scène : Tata Augustine, la soeur de Gaby et la tante de Suzon.
La 7è femme, la petite soeur de Suzon.
Elle s'approche de Suzon, par derrière, lui bouche les yeux avec ses mains et demande : Qui est-ce ?
Elle s'appelle CAtherine, elle a de l'énergie à revendre. Elle trouve que sa soeur a un peu grossi. C'est elle qui chante la première chanson : T'es plus dans le coup Papa, une chanson du début des années 60.

2.3.06

Nuage de "8 femmes"

Qu'est-ce que c'est ? C'est une représentation des mots associés à l'expression "huit femmes" figurant sur internet.
C'est fait comment ? Grâce à une malicieuse application de Jean Véronis qui s'appelle le nébuloscope.
A quoi ça sert ? A rien... sinon à avoir de beaux ensembles de mots en résonance les uns les autres. Vous pouvez aller sur cette page et demander le(s) mot(s) qui vous intéressent ou qui vous plaisent. Amusez-vous bien !

27.2.06

Bonjour à toutes et à tous

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce blog et, je l'espère, au cours du Community College.
Je suis Jean-François Masseron, j'habite au Japon (à Gifu) depuis 10 ans et j'enseigne au Community College depuis mon arrivée, en 1996.
Voici la description du cours de niveau intermédiaire pour le semestre de printemps de l'année 2006 :

授業ではフランソワ・オゾン監督の『8人の女たち(8 Femmes)』の抜粋を鑑賞します。これはフランスをはじめ世界中で大ヒットした映画です。フランス語字幕(耳の不自由な人用)と日本語字幕が入ったDVDを使います。映画のストーリーや人物や演出について簡単なフランス語で話し合いたいと思います.

et voici le calendrier des cours :

Attention :

Pendant les cours, nous regarderons donc ensemble le film de François Ozon Huit Femmes et nous en discuterons. On le regardera en version française sans sous-titres. Mais n'ayez pas peur ! Je vous expliquerai en peu de mots, pour chaque scène, ce qui se passe, ce que disent les personnages. Et vous compléterez mes informations. Je vous donnerai aussi le texte des sous-titres japonais et vous me direz ce que vous arrivez à entendre dans le dialogue français. On n'avancera pas très vite et, probablement, on continuera le film au semestre d'automne.

お楽しみに!

Voici, en avant-première quelques photos et les premières répliques du film...

入ってるわよ ママ
マミーお祖母ちゃん
スゾン 可愛い孫
- 寝てたの?
- ちょっと休んでただけよ
- クリスマスに会えて嬉しいわ
- 私もよ
- 足の具合は?
- 毎日 変るのよ
年をとるって怖いわ
痛みならまだマシよ
他の人の厄介になってるのが辛いわ...



また4月、ね。