16.6.06

Le dialogue du 17 juin

44:10

Suzon : Eh bien, ça ne fait plus de doute : l’assassin est parmi nous. et c’est forcément une de vous sept.
Catherine : Dites donc, inspecteur Suzon, vous avez oublié d’interroger quelqu’un.
Suzon : Qui ?
Catherine : Toi.
Suzon : Moi ?
Catherine : Oui, tu as passé en revue nos sept emplois du temps d’hier soir, mais tu as oublié de nous parler du tien.
Gaby : Enfin, Catherine, ne dis pas de bêtise, je suis allée chercher ta soeur à la gare ce matin.
Catherine : Erreur, chère maman, Suzon était dans la maison hier soir, je l’ai vue.
Suzon : Quand m’as-tu vue ?
Catherine : Cette nuit. J’ai ouvert ma porte et je t’ai vu entrer chez papa, il était quatre heures du matin.
Suzon : Je n’ai pas tué mon père, je le jure.
Gaby : mais enfin, Suzon, explique-toi. Cette révélation est bouleversante.
Suzon : j’ai pris le train avec un jour d’avance. Pendant la nuit, je suis passée par le service. Je suis entrée chez papa et je lui ai dit quelque chose de grave que je voulais qu’il soit le seul à savoir. S’il ne m’avait pas approuvée, je ne serais jamais revenue. Il a été merveilleux de gentillesse.
(- Au revoir, papa)
Il m’a promis son appui et il m‘a conseillé de retourner à la gare et de faire semblant d’arriver à l’heure prévue. Je lui obéis, c’est tout.
Gaby : Mais que lui as-tu dit ? Mais parle, ma chérie.
Suzon : je vais avoir un enfant, maman.

Louise : Madame ! Madame !
Gaby : mais que se passe-t-il, vous n’êtes pas partie chercher su secours ?
Louise : Mais c’est pas possible, la grille est bloquée, on ne peut pas sortir du parc, on est enfermées.

Catherine : J’aurais pas dû dire tout à l’heure que tu étais venue.
Suzon : Non, c’est rien, il fallait que maman sache.
Catherine : Alors, tu vas avoir un petit enfant ?
Suzon : Oui.
Catherine : Comment il est ton fiancé ? Il ressemble à papa ?
Suzon : Non. Il est grand, blond, avec des yeux verts.